L’Islande se rêve en nouvel eldorado du cinéma et des séries
Le cinéate islandais Baltasar Kormakur a créé les studios RVK dans une ancienne usine d’engrais près de Reykjavik. Ses 6500 m2 de plateaux lui permettent de rivaliser avec les studios anglais de Pinewood. RVK Studios
DÉCRYPTAGE – Connue pour ses paysages magnifiques, l’île s’est dotée de studios dernier cri et entend attirer les grosses productions internationales. Plébiscitée en festival, la production locale est aussi audacieuse.
Une petite nation de 360.000 habitants aux énormes ambitions cinématographiques. Mi-décembre, l’Islande accueillait les European Film Awards. Fondée en 1988 par le cinéaste suédois Ingmar Bergman avec ses confrères Claude Chabrol et Wim Wenders, l’Académie européenne du film a couronné Sans filtre, palme d’or de Ruben Östlund, et Corsage , de Marie Kreutzer. Pour les nommés, les autorités de l’île et le CNC local l’Icelandic Film Center ont mis les petits plats dans les grands. Réquisition de la monumentale salle de concert Harpa, cocktails au son des sonorités électros de la chanteuse Björk, ravie de se transformer en DJ.
Cette ferveur reflète les appétits audiovisuels du pays. Pas un festival de premier ordre où ne se distinguent les productions islandaises. Le conte fantastique et ovinLamb, de Valdimar Johannsson, avec Noomi Rapace, puis le récit de foi et de folie Godland , par Hlynur Palmason, ont impressionné la Croisette cannoise deux ans d’affilée. Côté petit écran, la minisérie…
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